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à qui vingt ans de malheur ont occasionné une maladie incurable, douloureuse et mortelle, qui est rétenue au lit.depuis cinq ans, peut-être en réfléchissant sur sa situation, la trouverait-il plus à plaindre. Malgré ses maux et ses souffrances, elle a dû faire ce dernier effort pour ses enfants et pour .M. d'Epinay lui-même, elle a dû demander son interdiction. Si elle ne l'obtient pas, elle sera forcée de ne plus voir M. d'Epinay dont la présence déchire son âme sans qu'il soit en pouvoir de le secourir. Elle craindra sans cesse d'apprendre qu'il vient d'être arrêté, le sort qui attend ses —. enfants et ses petits-enfants sera son supplice journalier et ce tableau qu'elle à sans cesse devant les yeux la conduira au tombeau de la manière la plus désespérante. Voilà ce qu'il serait temps que M. d'Epinay voulût voir et ce que nous désirons tous qu'il sente aussi vivement que nous (i). »
M. d'Epinay ne pouvait plus dès lors se faire aucune illusion et son interdiction devenait inévitable. II. parut se résigner et accepter son triste sort sans autres récriminations. Toutefois il ne
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(i) Archives nationales, Y, 5o34.
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